PROTHESES PIP: pas de PANIQUE !!

Les médias ont récemment créer un vent de panique parmi les patientes porteuses de prothèses mammaires, PIP ou non. Mesdames, ne vous affolez pas: il n'y a pas de risque accru de cancer du sein chez vous, qui portez des prothèses. Il faut savoir qu'1 femme sur 8 aura un cancer du sein dans sa vie et que, forcément, certaines d'entre elles seront porteuses d'implants mammaires au moment de la découverte du cancer. Souvent, d'ailleurs, les patientes porteuses d'implants sont mieux et plus souvent surveillées que celles qui n'en ont pas et les cancers ont détectés à un stade plus précoce donc plus favorable. Je vous mets en pièce jointe le communiqué officiel du gouvernement reçu le 23 décembre 2011.

Pour plus d'informations, consultez le site: http://www.informations-patientes-pip.fr

 

Questions-réponses
Est-ce que les chirurgiens savaient que les prothèses PIP n’étaient pas conformes aux normes ?
Certainement pas, sinon ils n’en auraient pas implanté à leurs filles, leurs femmes et leurs soeurs; et des consoeurs ne s’en seraient bien évidemment pas fait poser à elles-mêmes !
Des chirurgiens ont dit qu’ils avaient vu à l’oeil nu que ces prothèses étaient dangereuses, d’autres que PIP avaient mauvaise réputation et que tout le monde savait qu’il ne fallait pas en implanter
Les chirurgiens qui n’ont pas posé de prothèses PIP ont simplement eu de la chance. Ils ont posé des prothèses d’autres marques et nous aurions pu découvrir un problème avec n’importe laquelle d’entre elles qui aurait décidé de contourner la loi, puisque nous avons constaté avec cette affaire que les procédures de contrôle étaient insuffisantes.
Si certains chirurgiens avaient des informations sur la composition non conforme du gel ou sur le comportement suspect du dirigeant, pourquoi ne les ont-ils pas communiquées aux autorités sanitaires, à la police et à la communauté des chirurgiens ?
Quand à ceux qui affirment l’avoir entendu dans des congrès ou des réunions scientifiques, ils ont une mémoire sélective. Ils oublient en effet de dire que d’autres confrères dans ces mêmes réunions déclaraient qu’ils n’avaient pas de problèmes, justement parce que les dirigeants de PIP avaient organisé leur escroquerie de façon à ce que des chirurgiens représentatifs reçoivent des lots fabriqués correctement.
L’argument de mauvaise réputation que PIP aurait pu avoir antérieurement n’est pas un élément démontré. Certes, il y avait eu une série de problèmes de patches sur des implants préremplis de sérum physiologiques mais ceci peut arriver avec n’importe quel fabricant. En outre les centres de lutte contre le cancer n’auraient pas choisi ces prothèses, si cette réputation était évidente. PIP était aussi une marque qui avait un crédit certain pour avoir proposé des prothèses asymétriques intéressantes en reconstruction mammaire, et des prothèses préremplies d’hydrogel une solution alternative particulièrement utile pendant le moratoire de la silicone.
Enfin concernant le ou les collègues qui auraient vu à l’oeil nu que ces prothèses étaient dangereuses, ils possèdent des compétences paranormales dont ne disposent ni les chirurgiens ni même les laboratoires de contrôle !
Des chirurgiens ont dénoncé l’utilisation du gel de silicone en général comme étant un produit nocif et prônent l’utilisation des prothèses salines.
La silicone médicale a fait l’objet d’études et de méta-analyses intensives lorsque les prothèses en gel avaient été soupçonnées de pouvoir donner des maladies auto-immunes. La Dow Corning corporation avait sombré dans ce scandale, pourtant cette affaire s’était terminée par une mise hors de cause du gel de silicone et la levée en 2001 du moratoire français sur les implants en gel de silicone.
L’expérience du précédent moratoire nous permet de répondre fermement aux collègues qui prônent l’interdiction des gels de silicone :
• qu’une telle interdiction n’aurait aucun sens médical. Le problème actuel n’est pas lié au gel de silicone, mais il est le résultat d’une escroquerie organisée avec l’utilisation de gels et de polymérisants non médicaux, variés et incontrôlés.
• Qu’une telle interdiction conduirait bon nombre de patientes à aller se faire opérer à l’étranger ou à garder des prothèses PIP endommagées. N’oublions pas que pendant le moratoire français de nombreuses patientes ont tout fait pour obtenir une dérogation afin de pouvoir bénéficier de prothèses préremplies de gel de silicone plutôt que de prothèses gonflables au sérum.

Dernière modification : 24/12/2011

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